Du 25 mai au 13 juin 2019, Damien Chevallier, chercheur à l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC), était en Guyane afin d’équiper une quinzaine de tortues luths de caméras embarquées, de biologgeurs et de balises Argos, qui enregistrent des données comportementales et biologiques. Des équipements financés par Greenpeace qui a rejoint la mission du 3 au 10 juin.
« Passée de 50 000 pontes par saison dans les années 90 à moins de 200 en 2018, la tortue luth est en train de disparaitre », constate Damien Chevallier, chercheur à l’IPHC, qui a participé à l’analyse démographique de 46 000 femelles venues pondre sur une période de 30 ans sur le site de Yalimapo en Guyane. Un site qui accueillait 40 % de la population mondiale de cette espèce il y a 30 ans. « Ce constat est d’autant plus alarmant que ce déclin est à l’échelle régionale, confirmant que les tortues luths, très fidèles à leur site de ponte, ne vont pas pondre ailleurs ».
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